Les talibans opposaient dimanche une résistance "obstinée" aux troupes internationales et afghanes à Marjah
Les policiers "sont dans le centre de Marjah, dans le marché", a déclaré le général Muhaidin Ghori, commandant 4.400 soldats afghans engagés aux côtés des forces de l'Otan depuis le 13 février dans une offensive à Marjah, dans la province du Helmand.
Environ 600 policiers de la toute nouvelle force de protection de la population, appelée "gendarmerie", ont consolidé leurs positions depuis vendredi dans la ville. "Nous sommes engagés dans le nettoyage et la recherche (de talibans) pour installer des bases et des postes de police permanents", a ajouté le général Ghori.
La sécurisation de l'ensemble de la zone pourrait prendre 30 jours, a prévenu l'Otan. A Kaboul, le commandement de l'Otan a indiqué que l'opération "progressait bien" mais que les troupes internationales et les soldats afghans rencontraient une résistance "obstinée" dans les districts de Nad Ali et de Marjah avec des bombes artisanales et des combats sporadiques. Deux soldats de l'Otan ont péri dans l'offensive, l'un samedi, l'autre dimanche.
A Paris, le chef d'état-major des armées françaises, le général Jean-Louis Georgelin, a indiqué que la première phase - militaire- de l'opération se prolongerait jusqu'en juin. Quelque 70 instructeurs français d'un Kandak (bataillon) de 400 soldats afghans participent à cette opération, la France comptant près de 3.500 militaires sur le sol afghan.
14 soldats de l'Otan et un seul militaire afghan ont péri depuis le début de l'offensive, selon l'Otan et le gouvernorat local. 15 civils ont également été tués, selon les autorités afghanes qui affirment que 45 talibans sont morts dans les combats.
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