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Le Président de la République a reçu mardi les têtes de listes de la majorité pour les élections régionales de mars

La rencontre a eu un caractère informel et s'est tenue à huis clos à l'Elysée.Selon un participant, Nicolas Sarkozy a invité les candidats à défendre le bilan du gouvernement et a insisté sur le thème de la fiscalité, que l'UMP entend porter en dénonçant ce qu'elle considère comme la "folie fiscale" des 22 régions présidées par le PS sur 24.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (France 2  Jacques Loew)

La rencontre a eu un caractère informel et s'est tenue à huis clos à l'Elysée.

Selon un participant, Nicolas Sarkozy a invité les candidats à défendre le bilan du gouvernement et a insisté sur le thème de la fiscalité, que l'UMP entend porter en dénonçant ce qu'elle considère comme la "folie fiscale" des 22 régions présidées par le PS sur 24.

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, avait annoncé lors du conseil national de l'UMP que les candidats du parti majoritaire s'engageraient à ne pas augmenter les impôts s'ils étaient élus.

Selon Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, un autre engagement concerne la sécurité, avec le développement de la vidéo-protection "sur les lieux d'activité économique, dans les lycées, dans les transports".

La troisième thématique de la majorité sera l'environnement, au moment où le chef de l'Etat prépare de nouvelles initiatives pour surmonter l'absence d'accord général à la conférence internationale de Copenhague.

N'ayant conservé au précédent scrutin de 2004 que deux régions, l'UMP a choisi comme slogan pour l'élection à venir "La France change, ma région doit changer aussi".

Compte tenu du contexte économique difficile, les dirigeants de la majorité n'ont pas voulu se fixer d'objectif de reconquête de régions préférant faire campagne sur des thèmes nationaux.

Sachant que les élections intermédiaires sont traditionnellement difficiles pour le pouvoir en place, le scrutin des 14 et 21 mars s'annonce difficile pour la droite.

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