Cet article date de plus de treize ans.

La zone euro entre en "légère récession" selon l'OCDE

L'Organisation de coopération et de développement économiques publie aujourd'hui ses perspectives semestrielles. Elle revoit à la baisse la croissance mondiale et évoque une "légère récession" pour la zone euro, particulièrement pour l'Allemagne, la France et l'Italie.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (IDÉ)

L'OCDE revoit nettement à la baisse ses prévisions semestrielles. L'Organisation de coopération et de développement économiques indique que la croissance mondiale devrait encore ralentir en 2012, à 3,4% (contre 4,6% dans ses projections de mai dernier).

La zone euro est la principale préoccupation de ce rapport, puisque l'OCDE est la première institution à annoncer son entrée dans une "légère récession", particulièrement en ce qui concerne l'Allemagne, la France et l'Italie. Selon ces perspectives, l'économie de la zone euro devrait pratiquement stagner en 2012, avec une progression de 0,2% contre une prévision précédente de 2%. De son côté, l'économie française ne croîtra que de 0,3% en 2012.

L'OCDE identifie plusieurs risques, notamment "l'inquiétude sur la soutenabilité des dettes souveraines" et une généralisation du "chômage de longue durée". L'organisation alerte sur des conséquences potentiellement "dévastatrices" pour la zone euro, mais aussi pour les Etats-Unis ou le Japon.

Pour améliorer la situation, l'organisation estime que les banques centrales doivent engager des politiques monétaires "particulièrement accomodantes", avec des "taux d'intérêt proches de zéro", et qu'il faut une "plus grande utilisation des ressources de la Banque centrale européenne (BCE)".

Ce week-end l'agence Moody's estimait que tous les pays de l'UE étaient menacés par une dégradation de leur note.

Concernant le cas particulier de la France, l'OCDE évoque la nécessité d'un nouveau plan de mesures d'austérité. Pas question, répond en substance le ministre de l'Economie.

 

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.