Cet article date de plus de quatorze ans.

L'universitaire française "dément catégoriquement" tout lien avec la DGSE

Rentrée dimanche à Paris après avoir été retenue dix mois en Iran, Clotilde Reiss a qualifié de "mensonges" les affirmations d'un ancien membre du service de renseignements français.Selon cet ex-sous-directeur de la DGSE, Pierre Sirmay, la jeune fille collectait des informations en Iran au profit de son ancien employeur.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Clotilde Reiss à l'Elysée (à gauche: le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner) (AFP - LIONEL BONAVENTURE)

Rentrée dimanche à Paris après avoir été retenue dix mois en Iran, Clotilde Reiss a qualifié de "mensonges" les affirmations d'un ancien membre du service de renseignements français.

Selon cet ex-sous-directeur de la DGSE, Pierre Sirmay, la jeune fille collectait des informations en Iran au profit de son ancien employeur.

Clotilde Reiss déplore le "climat de suspicion" depuis son retour de Téhéran. "Je déments catégoriquement les propos mensongers d'anciens membres de la DGSE. Je n'ai jamais été en relation avec des services de renseignements. Je ne connais pas les personnages qui prétendent que j'y aurais un matricule", écrit-elle dans un texte transmis mercredi à l'AFP.

"Je suis choquée de trouver un climat de suspicion dans mon pays alors que c'est ce que j'ai vécu en Iran", a précisé au téléphone l'universitaire. Accusée d'atteinte à la sécurité nationale, notamment pour avoir participé à des manifestations contestant la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009, celle-ci a été retenue pendant dix mois en Iran.

Mardi, Pierre Siramy, ancien cadre de la DGSE, a jeté le trouble en affirmant que "Clotilde Reiss a travaillé pour la France". "Ce n'est pas une espionne. C'est un contact de notre représentant à Téhéran. Elle faisait des rapports sur des éléments d'ambiance et dans le domaine de la prolifération. Elle l'a fait volontairement", a-t-il affirmé. Des propos immédiatement infirmés par le gouvernement français.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.