Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Un député grec d'Aube Dorée se rend à la police en faisant le salut nazi

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
Recherché, un député grec d'Aube Dorée se rend à la police (Francetv info / APTN)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Christos Papas s'est livré de lui-même au siège de la police à Athènes, rejoignant les cinq autres députés du parti néonazi, arrêtés samedi.

Dimanche 29 septembre, le sixième et dernier député d'Aube dorée sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour suprême grecque,s'est rendu de son plein gré au siège de la police à Athènes, où il a été arrêté. Ce dernier, Christos Papas, est désigné par la justice comme le bras droit du chef du parti, Nikos Michaloliakos. Avant de se rendre, il a dénoncé la "persécussion" du gouvernement, puis a déclamé un "Hail Aube Dorée", en effectuant le salut nazi, bras droit tendu. Son arrestation porte à 21 le nombre d'interpellations menées par la police depuis samedi dans les cercles du parti néo-nazi. Le dirigeant du mouvement et les quatre députés interpellés la veille seront présentés mardi aux juges d'instruction chargés de se prononcer sur leur éventuelle inculpation.

La présentation aux juges d'instruction des quinze autres membres du parti Aube dorée arrêtés par la police antiterroriste s'étalera entre mardi et mercredi. Des poursuites pénales ont été engagées dans la nuit de samedi à dimanche par le procureur contre le député et chef du parti Nikos Michaloliakos et l'ensemble des mis en cause. Les poursuites sont ouvertes sous le chef de "participation à une organisation criminelle" et "direction" de cette organisation s'agissant de Nikos Michaloliakos. Il reviendra aux deux juges d'instruction désignés pour suivre ce dossier de prononcer une éventuelle inculpation. D'ici là, les militants et cadres du parti arrêtés restent en détention.

Pour établir la qualification "d'organisation criminelle", le parquet a retenu plusieurs crimes et délits imputés à Aube dorée, dont le meurtre, le 18 septembre près d'Athènes, de Pavlos Fyssas, un musicien antifasciste de 34 ans, au moins un meurtre et une tentative de meurtre de migrants, ainsi que plusieurs cas de violences physiques, notamment contre des étrangers, commis ces derniers mois.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.