: Vidéo L'économie française "n'a rien à craindre" de la crise grecque, selon Hollande
Le président français a tenu à se montrer rassurant sur la situation financière européenne à l'issue de la réunion d'un Conseil restreint à l'Elysée, consacré à la crise qui frappe la Grèce.
François Hollande a affirmé, lundi 29 juin, que l'économie française, "robuste", n'avait "rien à craindre" des conséquences de la crise grecque. S'exprimant dans la cour de l'Elysée, à l'issue d'un Conseil des ministres restreint consacré à cette crise, le chef de l'Etat français a affirmé : "Aujourd'hui, l'économie française est robuste, bien plus robuste qu'il y a quatre ans, et elle n'a rien à craindre de ce qui pourrait se produire."
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Le président français a par ailleurs déclaré que la France était "disponible" pour que le dialogue puisse reprendre avec la Grèce, avec laquelle un accord reste "possible". "La France, elle, (...) est disponible, toujours disponible pour qu'aujourd'hui, le dialogue puisse reprendre, puisse reprendre aujourd'hui, puisse reprendre demain", a insisté le chef de l'Etat. "Mais aujourd'hui, il y a la possibilité toujours d'un accord. Demain, ça dépendra de la réponse des Grecs au référendum qui leur est proposé."
"C'est le droit du peuple grec de dire ce qu'il veut"
Le référendum en Grèce prévu dimanche relève du "choix souverain" sur son maintien ou non dans la zone euro, a estimé François Hollande, disant "regretter" la décision d'Athènes d'interrompre les négociations avec ses créanciers. "C'est son choix souverain, (...) c'est la démocratie, (...) c'est le droit du peuple grec de dire ce qu'il veut pour son avenir. L'enjeu, il sera fondamental, c'est de savoir si les Grecs veulent rester dans la zone euro", ou "s'ils prennent le risque d'en sortir".
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