Les Grecs croient en l'Europe
Alors que le gouvernement grec parlemente avec Bruxelles, une équipe de France 2 s'est rendue à Athènes. Les Grecs semblent avoir repris espoir en leur avenir, même s'ils ne veulent plus de l'austérité.
Ce mardi 24 février, les Grecs suivent avec attention les pourparlers entre leur gouvernement et les décisionnaires de l'Eurogroupe quant à un sursis supplémentaire de financement. Les Athéniens attendent beaucoup de la décision de l'Europe.
Avec l'arrivée d'Alexis Tsipras au poste de Premier ministre, un vent d'optimisme semble souffler en Grèce. Mais l'austérité drastique n'a plus de défenseurs. "La mesure la plus symbolique, c'est qu'ils arrêtent de baisser les salaires, parce que nous n'arrivons pas à nous en sortir. Les salaires sont trop bas aujourd'hui", confie un homme à France 2.
La Grèce, "une bonne affaire"
Une femme appelle l'Europe à l'aide : "Les autres pays d'Europe doivent aider la Grèce. On ne peut pas toujours être derrière l'Allemagne. Il faut nous soutenir. Ce que demande la Grèce est juste. On a beaucoup plus souffert que les autres pays".
Les Grecs gardent tout de même à l'esprit qu'ils doivent poursuivre certaines privatisations. "Il faut les faire, mais de manière transparente. La Grèce est un bon filon, il ne faut pas la brader. (...) Vous devez savoir que la Grèce est devenue une bonne affaire", assure un homme.
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