G20 : Emmanuel Macron annonce un sommet international sur le climat le 12 décembre

Article rédigé par Pierre Godon, Camille Caldini
France Télévisions
Publié Mis à jour
Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse de clôture du sommet du G20, à Hambourg (Allemagne), le 8 juillet 2017. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le G20 de Hambourg s'est déroulé sous haute tension à cause de manifestations violentes.

Ce qu'il faut savoir

Emmanuel Macron s'est exprimé après de longues négociations entre les Etats réunis au G20 à Hambourg (Allemagne), samedi 8 juillet. Le président de la République a annoncé un nouveau sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, prévu le 12 décembre. "Deux ans après l'entrée en vigueur de l'accord de Paris, je réunirai un nouveau sommet afin de prendre de nouvelles actions pour le climat, notamment sur le plan financier", a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse de clôture du sommet du G20.

Les divergences sur le climat enterinées. Le communiqué final du G20 "prend acte" de la sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat. Les pays du G20 vont toutefois "œuvrer pour travailler étroitement avec d'autres partenaires, pour faciliter leur accès et leur utilisation plus propre et efficace des énergies fossiles, et les aider à déployer des énergies renouvelables et d'autres sources d'énergie propre".

Le G20 au Japon en 2019. La présidence tournante du G20 passera au Japon en 2019 et en Arabie saoudite en 2020, selon le communiqué final du sommet de Hambourg, l'édition 2018 étant elle déjà prévue en Argentine.

La rue sous haute tension. Ce samedi se déroule la plus grosse manifestation d'opposants au G20, au dernier jour d'un sommet émaillé presque continuellement de heurts entre policiers et manifestants violents. Voitures incendiées, barricades, délégations officielles retardées, Melania Trump forcée de renoncer à une partie de son programme officiel : "l'enfer" promis par les protestataires de Hambourg s'est en partie concrétisé. Angela Merkel a qualifié ces affrontements, qui ont fait près de 200 blessés parmi les policiers, d'"inacceptables".