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Une fabrique d'armes atomiques nazie aurait été découverte en Autriche

Un documentariste autrichien dit avoir localisé "probablement la plus grande usine secrète de fabrication d'armes de tout le Troisième Reich" non loin d'un camp de concentration.

Article rédigé par franceinfo
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Le camp de concentration de Mauthausen (Autriche), près duquel se situerait l'usine de fabrication d'armes de destruction massive découverte par un documentariste autrichien.  (VLADIMIR FEDORENKO / RIA NOVOSTI / AFP)

"C'était un complexe industriel géant, probablement la plus grande usine secrète de fabrication d'armes de tout le Troisième Reich". Dans un article publié dimanche 28 décembre par le Sunday Times (article réservé aux abonnés), le documentariste autrichien Andreas Sulzer affirme avoir localisé une fabrique souterraine d'armes de destruction massive construite par le régime nazi dans le nord de l'Autriche. Selon lui, des armes atomiques pourraient même y avoir été conçues.

Sulzer a été mis sur la piste de ce projet secret, situé à proximité du camp de concentration de Mauthausen, en parcourant les documents de scientifiques travaillant pour les nazis. Après avoir annoncé, en février, avoir mesuré un taux de radioactivité supérieur à la moyenne dans une zone située près d'un réseau de tunnels construits par des prisonniers du camp, le documentariste et son équipe ont entamé des fouilles. Celles-ci ont révélé un enchevêtrement de galeries jusqu'à présent inconnues couvrant une surface d'environ 75 hectares, rapporte le Washington Post.

"Nous devons aux victimes de révéler la vérité"

C'est ici que les Nazis auraient, dans le plus grand secret, "aspiré à créer des missiles et des armes de destruction massive", selon l'historien allemand Rainer Karlsch, spécialiste des recherches atomiques menées par le régime hitlérien, et associé au projet d'Andreas Sulzer. "Ils souhaitaient équiper les missiles V2, ou d'autres plus avancés, de gaz toxique, de matériel radioactif, ou d'ogives nucléaires", explique-t-il au Sunday Times.

Les autorités locales autrichiennes ont exigé des autorisations supplémentaires pour que Sulzer puisse continuer ses recherches. Mais le documentariste se veut confiant sur la poursuite des opérations. "Des prisonniers des camps de concentration venus de l'Europe entière ont été choisis pour leur compétences pour travailler sur ce monstrueux projet", a-t-il expliqué au journal du dimanche britannique. "Nous devons aux victimes d'ouvrir enfin le site et de révéler la vérité".

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