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Ukraine : le "format Normandie" dénonce "les ruptures du cessez-le-feu"

La France, l’Allemagne, l’Ukraine et la Russie, dont les réunions quadripartites sont baptisées "format Normandie", ne sont pas restés longtemps sans réaction après la prise de la ville de Debaltseve malgré le cessez-le-feu. Les trois présidents et la Chancelière allemande se sont parlés jeudi matin et ont réaffirmé la primauté des accords de Minsk.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Les présidents français, ukrainien, russe et la Chancelière allemande ici à Minsk pour les accords du 12 février veulent garder la main sur la situation en Ukraine @ REUTERS/Vasily Fedosenko)

Dans l’est de l’Ukraine, la ville de Debaltseve a été abandonnée mercredi par les forces de Kiev. Cette ville stratégique, à mi-chemin entre Donetsk et Lougansk, se retrouve aux mains des séparatistes pro-russes. Cette situation, alors qu’un cessez-le-feu est en cours, représente un accroc sévère aux espoirs de règlement du conflit. Les présidents français, ukrainien, russe et la Chancelière allemande ont participé ce jeudi à une conférence téléphonique pour dénoncer les ruptures du cessez-le-feu à l'est de l'Ukraine, tout en restant dans le périmètre des accords du 12 février à Minsk. 

Le président ukrainien avait la veille sonné l’alerte par une demande internationale en faveur d'une mission de police européenne, sous couvert de l’ONU. Les présidents français, ukrainien russe, ainsi que la Chancelière allemande vont tenter de rester dans la négociation acquise à Minsk.

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Cette consolidation passe, selon la présidence française, par la mise en œuvre avec rigueur de l’intégralité du paquet de mesures agréé le 12 février à Minsk. Il prévoit notamment le suivi des mesures par des représentants de l’OSCE. Mais ces observateurs n’ont pas encore pu rentrer dans la ville de Debaltseve. Il est prévu que les ministres des Affaires étrangères du "format Normandie" se parlent ce jeudi. Il est là question du groupe qui s’est constitué avec la France, l’Allemagne, l’Ukraine et la Russie en marge des commémorations du Débarquement en juin 2014 pour régler la crise dans l'est de l'Ukraine.  L’objectif pour ces diplomates est de définir une feuille de route pour superviser les modalités de l’accord de Minsk, seule référence à ce jour des parties en présence. 

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