Sommet UE-Turquie à Bruxelles ce lundi autour de la question migratoire

 "Il y a urgence", confie-t-on, à l'Elysée. "Il faut faire marcher le dispositif de réduction des flux migratoires," et pour cela, toutes les parties ont un rôle à jouer. L'Europe veut que la Turquie contrôle mieux l'accès à son territoire. Elle doit aussi accepter les réadmissions automatiques. Bruxelles souhaite que lorsqu'un migrant arrive en Europe, il soit renvoyé en Turquie s'il n'est pas syrien. C'est notamment ce dernier point qui sera discuté ce lundi.

En contrepartie, l'Union européenne apporte un soutien financier à Ankara : Bruxelles a promis 3 milliards d'euros, pour développer des projets autour de la santé, du travail et de l'éducation des réfugiés. 2,5 millions de Syriens sont actuellement en Turquie.

Lors de ce sommet, la situation de la Syrie sera également abordée. Paris et Berlin espèrent que le cessez-le-feu, "globalement respecté", permette une reprise des négociations pour une transition politique.