Les négociations avancent-elles ? Depuis deux jours, les 27 dirigeants de l'Union européenne sont présents à Bruxelles (Belgique) pour définir les contours d'un plan de relance européen. "Cela avance à petits pas, mais les discussions sont plus apaisées. L'idée est d'amadouer les pays frugaux pour qu'ils lâchent du lest, et d'abord les Pays-Bas", explique le journaliste Pascal Verdeau, en duplex depuis Bruxelles. Garder 750 milliards d'euros pour la relanceLes Pays-Bas exigent toujours un droit de veto sur l'octroi des fonds européens du plan de relance. "En cas de compromis, et en contrepartie, La Haye pourrait obtenir une sorte de signal d'alarme politique qui permettrait de vérifier la distribution de ces fonds (...). Sur l'équilibre général du plan, Paris et Berlin insistent : il faut garder 750 milliards d'euros mais on pourrait augmenter la part de prêt", précise le journaliste.