Les Grecs favorables au "oui" au référendum organisé dimanche 5 juillet étaient 20 000, mardi 30 juin, rassemblés devant le Parlement grec. Alors que le "non" reste largement en tête des sondages, 54% selon le dernier sondage Reuters contre 33% pour le "oui". L'écart se réduit de plus en plus."Rien de très neuf"Selon Valérie Lerouge, envoyé spécial pour France 2 à Bruxelles, "on voit mal comment un accord pourrait venir d'ici au référendum dimanche". Pour lui, "il n'y a rien de très neuf dans les dernières propositions grecques d'hier. Les partenaires européens restent sur la base du texte du week-end dernier. Le jeu consiste désormais à peser sur le référendum pour que le 'oui' l'emporte"."Certains croient même à l'annulation du scrutin de dimanche", rappelle le journaliste de France 2. Selon lui, "le Premier ministre grec ne l'aurait pas exclu si un accord était trouvé d'ici à ce week-end. Comme un petit bout de chantage".