Européennes : "Heureusement qu'il y avait une belle République pour accueillir des Bardella", lance Hamon à la tête de liste du RN
Les deux candidats aux élections européennes ont eu un vif échange au sujet de l'immigration lors d'un débat sur BFMTV, jeudi soir.
Les échanges entre têtes de liste pour les élections européennes, sur le sujet de l'immigration, ont pris un tour plus personnel, jeudi 23 mai, lors d'un débat entre candidats sur BFMTV. Lors d'un vif échange avec le candidat du Rassemblement national Jordan Bardella, qui plaidait la "fermeté" pour réduire le nombre d'arrivants en France, Benoît Hamon a fait allusion à l'histoire familiale de ce dernier : "Heureusement qu'il y avait une belle République pour accueillir des Bardella, des Lopez et quelques autres avant !", a-t-il lancé.
#UltimeDebat Sur l'immigration, Hamon lance à Bardella "Heureusement qu'il y avait une belle République pour accueillir des Bardella" pic.twitter.com/ITaCDmdC5U
— BFMTV (@BFMTV) May 23, 2019
"Heureusement qu'elle a accueilli nos parents et nos grands-parents venus de loin", a poursuivi l'ex-candidat à l'élection présidentielle, estimant que son adversaire fermait la porte"aux N'Diaye, aux Mohamed", mais qu'"on était contents d'avoir" bénéficié d'une politique plus ouverte par le passé.
"Je fais partie d'une génération issue de l'immigration qui s'est assimilée et qui, quand elle est arrivée en France, a tout fait pour s'intégrer", a répliqué Jordan Bardella. Avant d'être interpellé par Benoît Hamon, le candidat du Rassemblement national plaidait pour "dire à ces populations 'ne venez pas chez nous parce que nous n'avons plus rien à vous offrir'".
Benoît Hamon a par ailleurs accusé Jordan Bardella de représenter "l'ombre [de l'extrême droite] qui s'étend partout en Europe et en France", et dénoncé "une forme d'Anschluss des idées d'extrême droite sur la droite traditionnelle, voire certains qui se réclamaient de la gauche", en référence à l'invasion de l'Autriche par l'Allemagne nazie en 1938.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.