Sommet européen sur la crise migratoire : la Turquie fait monter les enchères, les négociations continuent

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Le président de la République François Hollande (à gauche), le Premier ministre Ahmet Davutoglu et le président du Conseil européen Donald Tusk, le 7 mars 2016 à Bruxelles. (POOL CHRISTOPHE LICOPPE / BELGA MAG / AFP)

Ankara a créé la surprise en mettant sur la table de nouvelles propositions, mais aussi de nouvelles exigences. Les dirigeants des 28 pays de l'UE sont en quête désespérée d'une solution.

Ce qu'il faut savoir

Nouveau sommet européen sous tension. Les Etats de l'Union européenne se réunissent à Bruxelles (Belgique), lundi 7 mars, avec pour objectif de fermer définitivement la route des Balkans.

François Hollande explique la position française à son arrivée à Bruxelles."Le plan est simple à énoncer, difficile à mettre en œuvre : c'est sécurité des frontières extérieures, c'est coopération avec la Turquie et c'est solidarité avec la Grèce, c'est ce que la France va défendre comme position", a déclaré le chef de l'Etat.

La Turquie crée la surprise. Face à des Européens toujours divisés, Ankara a fait monter les enchères lundi en réclamant 3 milliards d'euros d'aide européenne supplémentaire, contre l'engagement d'accepter désormais des retours massifs de migrants ayant rejoint l'UE depuis son territoire.

Un accord possible dans la nuit. Les dirigeants de l'UE ont progressé dans leurs négociations et peuvent encore parvenir à un accord dans la nuit, a déclaré le directeur de cabinet du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

Un premier camp aux normes ouvre ses portes dans le Nord. Parallèlement, un premier camp aux normes internationales constitué de maisonnettes en bois installées à Grande-Synthe (Nord) doit accueillir lundi ses premiers occupants. Il s'agira pour l'essentiel de migrants du camp voisin du Basroch.