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Ukraine : accord conclu à Minsk, un cessez-le-feu entrera en vigueur le 15 février

Le président russe a indiqué qu'un accord sur un retrait des armes lourdes avait été validé. De son côté, l'Ukraine devra réformer sa constitution pour respecter les droits des habitants de l'Est. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les dirigeants français, ukrainien et allemand arrivent au palais présidentiel de Minsk (Biélorussie), le 11 février 2015.  (UKRAINIAN PRESIDENCY PRESS OFFICE / ANADOLU AGENCY / AFP)

Ils ont parlé pendant plus de seize heures. Les dirigeants ukrainien, russe, allemand et français ont trouvé un accord pour une sortie de crise en Ukraine, jeudi 12 février à Minsk (Biélorussie), a annoncé Vladimir Poutine. Cet accord prévoit notamment l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à partir du 15 février, mais de "gros obstacles" subsistent encore avant d'arriver à la paix en Ukraine, a prévenu Angela Merkel.

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Le président russe a indiqué qu'un accord sur un retrait des armes lourdes avait été validé .La feuille de route prévoit la création d'une zone tampon élargie, passant de 30 kilomètres à 50 à 70 kilomètres autour de la ligne de front. De son côté, l'Ukraine devra réformer sa constitution pour respecter les droits des habitants de l'Est, a poursuivi Vladimir Poutine.

Angela Merkel ne se fait "aucune illusion"

Les quatre dirigeants ont passé la nuit à discuter du texte élaboré par leurs délégations. Les discussions ont été animées, selon des délégués, Vladimir Poutine quittant quelque temps la table des négociations. Formellement, le président russe n'a rien signé. Les Européens, le président ukrainien et lui-même n'ont accouché que d'une "déclaration de soutien" au texte, lui signé par les rebelles séparatistes et par les émissaires de Kiev.

"On a réussi à trouver un accord sur l'essentiel", s'est félicité Vladimir Poutine, François Hollande évoquant un "règlement politique global" même si "tout n'est pas encore accompli". La chancelière allemande s'est montrée la plus prudente, déclarant ne se faire "aucune illusion" sur les perspectives d'une paix immédiate en Ukraine.

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