La fille d’un proche de Vladimir Poutine tuée : la piste criminelle est validée
Elle s’appelait Daria Douguine. Présentée comme journaliste et politologue, cette jeune femme de 29 ans était aussi la fille d’Alexandre Douguine, un homme dont on dit qu’il a l’oreille de Vladimir Poutine, et un partisan de la méthode radicale face à l’Ukraine. Samedi 20 août, Daria Douguine roulait dans la voiture de son père, quand celle-ci a explosé.
La vidéo amateur est de mauvaise qualité. Mais au centre de l’image, on distingue clairement la carcasse de la voiture en flammes. À quelques pas, Alexandre Douguine, les mains sur la tête, hébété, est là lui-aussi. L’arrivée des secours ne changera rien. Sa fille Daria, 29 ans, vient de mourir. Dimanche 21 août dans la matinée, les rares témoins assurent avoir entendu une ou plusieurs détonations. Toute la journée, autour du véhicule calciné, les policiers russes ont multiplié les constatations.
Partisan d’une offensive dure en Ukraine
Sur cette route, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Moscou (Russie), il y a des débris par dizaines. Une seule certitude pour les enquêteurs : l’acte est criminel. Au moment de l’explosion, dans la soirée du samedi 20 août, Daria Douguine était seule et conduisait la voiture de son père, Alexandre Douguine. Selon les proches de la famille, c’est lui qui aurait été visé. Le théoricien est ultranationaliste, partisan d’une offensive dure en Ukraine. Si les liens entre le président russe et Alexandre Douguine sont incertains, le théoricien reste l’une des figures de proue de la ligne la plus dure du nationalisme russe.
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