Importations agricoles ukrainiennes : l'accord suspendu face à l'opposition de la France notamment

L'accord, trouvé plus tôt mercredi, vise à plafonner, à partir de juin, des importations ukrainiennes de produits agricoles, comme les œufs, les volailles, le sucre ou encore l'avoine, le maïs et le miel.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'Ukraine au cœur de discussions à Bruxelles, le 20 mars 2024. (JOHN THYS / AFP)

L'accord trouvé mercredi 20 mars entre les États de l'Union européenne et le Parlement européen pour plafonner à partir de juin certaines importations agricoles ukrainiennes a été suspendu mercredi en début d'après-midi, a appris la rédaction internationale de Radio France auprès de la présidence belge du Conseil de l'Union européenne. L'accord concerne des produits agricoles ukrainiens exemptés de droits de douane, comme les œufs, les volailles, le sucre ou encore l'avoine, le maïs et le miel.

Cet accord conclu dans la nuit est suspendu mais est toujours sur la table, précise la présidence belge. Selon des sources diplomatiques, c'est en raison de l'opposition notamment de la France, de la Pologne et de l'Italie, trois des plus grands pays agricoles de l'Union européenne, qu'un temps de réflexion supplémentaire est accordé. Ces pays veulent notamment avoir plus de temps pour étudier l'accord et obtenir le feu vert de leurs capitales. Cela reviendra sur la table des négociations au plus tard mercredi 27 mars prochain, selon les informations de la rédaction internationale de Radio France.

Pas suffisamment de produits inclus dans la première mouture selon la France

Cet accord conclu dans la nuit mercredi pour plafonner certaines importations agricoles ukrainiennes exemptées de droits de douane n'est "pas encore comme celui que nous souhaitions", avait réagi mercredi matin sur franceinfo Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture. "Ce n'est pas la position que défendait la France", avait-il insisté.

Le ministre français de l'Agriculture Marc Fesneau a jugé "pas suffisantes" les mesures prévues par l'accord européen sur le plafonnement des importations agricoles ukrainiennes, souhaitant notamment "inclure plus de céréales".

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