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Guerre en Ukraine : à Autun, une longue tradition d’accueil permet l’insertion des réfugiés

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Guerre en Ukraine : à Autun, une longue tradition d’accueil permet l’insertion des réfugiés
Guerre en Ukraine : à Autun, une longue tradition d’accueil permet l’insertion des réfugiés Guerre en Ukraine : à Autun, une longue tradition d’accueil permet l’insertion des réfugiés
Article rédigé par France 3 - N. Boubetra, N. Berthier, R. Torregrosa, C. Dechassey
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Déjà plus de 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine selon l'ONU, 7 500 sont arrivées en France. L'une des premières villes à les accueillir est Autun en Saône-et-Loire. Depuis plusieurs années, la ville accompagne déjà des réfugiés irakiens et syriens.

La langue lui est étrangère, mais il s’est vite adapté. Igor, 4 ans, arrivé de Kiev (Ukraine) il y a quelques jours, fait ses premiers pas dans sa nouvelle école. Comme lui, 12 élèves ont été accueillis dans l’école d’Autun (Saône-et-Loire). Une inscription express dans une commune qui a l’habitude de recevoir des réfugiés. Le travail ne manque pas dans la ville de 13 000 habitants, de même que les logements. Il y a quatre ans, la ville s’était déjà portée volontaire pour accueillir une centaine de réfugiés, en majorité des Syriens.

La moitié des réfugiés travaillent

C’est le cas de Khaled Zyadeh, désormais employé par la mairie. Il accompagne les familles dans leurs démarches administratives. Ce jour-là, il vient en aide à une famille de réfugiés syriens. Comme 10 000 autres familles, ils sont arrivés en France dans le cadre d’un programme de réinstallation. Un après leur arrivée, les réfugiés doivent trouver un emploi avec parfois un français faible. "Il faut peut-être moins d’heures de cours, mais en plus petit groupe", suggère Vincent Chauvet, maire d’Autun. Malgré ces difficultés, leur insertion se passe bien et la moitié des réfugiés travaillent. 

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