Ukraine : une invasion par la Russie reste "possible", prévient Joe Biden

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Joe Biden, le 15 février 2022 à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis). (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Plus tôt, la Russie a ordonné le retour d'une partie de ses unités déployées près de la frontière ukrainienne.

Ce qu'il faut savoir

Une attaque russe contre l'Ukraine reste "tout à fait possible", mais il faut "donner toutes ses chances à la diplomatie", a déclaré mardi 15 février le président américain Joe Biden. Un début de retrait des soldats russes à la frontière ukrainienne évoqué par Moscou "serait positif", mais "nous n'avons pas vérifié à ce stade" sa mise en oeuvre, a-t-il ajouté, affirmant au contraire que ces troupes, évaluées désormais à "plus de 150 000", demeuraient dans "une position menaçante". Ce direct est désormais terminé.

Une cyberattaque vise des sites internet de l'armée et des banques. Deux grosses banques d'Etat et le site du ministère de la Défense ont été visés par une cyberattaque, ont annoncé les autorités ukrainiennes, en pleine crise russo-ukrainienne. Le Centre gouvernemental pour les communications stratégiques et la sécurité de l'information a pointé du doigt "l'agresseur", sous-entendu la Russie, dans un communiqué publié sur Facebook. Plus tôt, la Russie a ordonné le retour d'une partie de ses unités déployées près de la frontière ukrainienne. Suivez notre direct.

Paris accentue la pression sur Moscou. "Les paroles, c'est bien. Nous attendons les actes. Si les actes sont là, ce sera encore mieux", a lancé le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, à l'Assemblée nationale.

Moscou assure ne pas vouloir de guerre. "Voulons-nous [d'une guerre] ou pas ? Bien sûr que non. C'est pour cela qu'on a avancé nos propositions pour un processus de négociations, a assuré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse au Kremlin. Nous sommes prêts à aller sur le chemin de la négociation."

Moscou ordonne le retour d'une partie de ses hommes. La Russie a ordonné le retour d'une partie de ses unités déployées près de la frontière ukrainienne, laissant entrevoir une détente après des semaines de tensions avec les Occidentaux.