Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky appelle les Russes à "protester" contre la mobilisation

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans le ville d'Izyum, dans la région de Kharkiv, en Ukraine, le 14 septembre 2022.  (STR / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS-SER / AFP)

"55 000 soldats russes ont été tués dans cette guerre en six mois (...) Vous en voulez davantage ? Non ? Alors protestez ! Luttez ! Fuyez ! Ou rendez-vous" à l'armée ukrainienne, a lancé en russe le président ukrainien dans son adresse vidéo traditionnelle. 

Ce qu'il faut savoir

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté, jeudi 22 septembre, les Russes à "protester" contre la mobilisation sur le front ukrainien annoncée par le Kremlin ou à "se rendre" aux forces de Kiev. "55 000 soldats russes ont été tués dans cette guerre en six mois (...) Vous en voulez davantage ? Non ? Alors protestez ! Luttez ! Fuyez ! Ou rendez-vous" à l'armée ukrainienne, a-t-il lancé en russe dans son adresse vidéo traditionnelle. Ce direct est maintenant terminé. 

 Près de 10 000 volontaires ont demandé à être mobilisés en Ukraine en 24 heures, selon l'armée russe."Lors de la première journée de mobilisation partielle, environ 10 000 citoyens sont arrivés par eux-mêmes aux commissariats militaires, sans attendre leur convocation", a ainsi assuré à l'agence Interfax Vladimir Tsimlianski, un porte-parole de l'état-major. 

 "Beaucoup" d'Ukrainiens remis à Kiev par Moscou "torturés" en captivité. C'est ce qu'a déclaré lors d'une conférence de presse Kyrylo Boudanov, en charge du département du renseignement au sein du ministère de la Défense ukrainien, qui a participé à l'organisation du vaste échange de prisonniers annoncé mercredi par Kiev. 

L'Allemagne se dit prête à accueillir des déserteurs de l'armée russe. "Celui qui s'oppose courageusement à Poutine et se met ainsi en grand danger peut demander l'asile politique en Allemagne". La ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, a déclaré dans une interview au journal Frankfurter Allgemeine Zeitung, que le pays était prêt à accueillir les déserteurs de l'armée russe, estimant qu'ils sont "menacés de grave répression".

Au moins six personnes tuées dans une frappe sur un marché de Donetsk, selon les autorités séparatistes. Et six personnes ont été blessées, jeudi, dans un bombardement qui a touché le marché Kryty à Donetsk, bastion des séparatistes prorusses dans l'est du pays, a annoncé le chef de l'administration locale pro-Moscou, Alexeï Koulemzine.

"Notre devoir, c'est de tenir notre ligne" face au "chantage" de Vladimir Poutine, selon Emmanuel Macron. Dans un entretien accordé jeudi à la chaîne BFMTV, le président français a également déclaré : "Il y a aujourd'hui une escalade qui est prise par la Russie, à plusieurs égards : la mobilisation partielle (...) et ce discours belliqueux, cette menace, qui a vocation à intimider ou à rappeler que la Russie est une puissance dotée [de l'arme nucléaire]".