Guerre en Ukraine : six chars Leopard promis par l'Espagne sont en cours de livraison

Article rédigé par Lola Scandella, Louis San
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des soldats ukrainiens réalisent des exercices militaires avec des chars Leopard, sur un terrain d'entraînement à Saragosse (Espagne), le 13 mars 2023. (OSCAR DEL POZO / AFP)
Madrid avait annoncé fin février l'envoi de ces chars. Quatre autres sont en cours de "réparation" et seront livrés prochainement à Kiev.

Ce qu'il faut savoir

Les six chars Leopard promis par l'Espagne à l'Ukraine sont partis par la mer, vendredi 21 avril, et atteindront leur destination "d'ici cinq à six jours", a annoncé samedi la ministre de la Défense espagnole. Madrid avait promis fin février l'envoi de ces chars dans le cadre de l'aide des pays européens à l'Ukraine engagée contre l'offensive russe. "Il y a quatre autres Léopard en réparation et quand cela sera fait, ils partiront aussi en Ukraine", a ajouté Margarita Robles. Ce direct est désormais terminé.

 La Russie annonce l'expulsion d'une vingtaine de diplomates allemands. Le ministère des Affaires étrangères russe a ordonné samedi l'expulsion de "plus de vingt" diplomates allemands, en représailles selon lui à une mesure similaire prise par Berlin. De son côté, le ministère des Affaires étrangères allemand a fait état d'"un vol" samedi au départ de Berlin avec des "membres de l'ambassade" russe à bord, sans préciser s'il s'agissait de diplomates expulsés.

De "graves risques pour la sécurité nucléaire" à la centrale de Zaporijjia. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont "entendu des bombardements presque tous les jours cette semaine", près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée depuis plus d'un an par l'armée russe, a rapporté le directeur de l'instance dans un communiqué (article en anglais) publié vendredi. Rafael Grossi s'est inquiété des "graves risques pour la sûreté et la sécurité nucléaire auxquels est confrontée la plus grande centrale d'Europe".

Le chef de l'Otan "confiant" que l'Ukraine puisse reprendre du terrain. Réunis vendredi sur la base américaine de Ramstein (Allemagne), les alliés de Kiev ont passé "en revue les différentes capacités, systèmes et fournitures dont les Ukrainiens ont besoin pour reprendre davantage de terrain", a expliqué le secrétaire général de l'Otan. "Je suis confiant dans le fait que [les Ukrainiens] seront désormais en mesure de libérer encore plus de terrain", a assuré Jens Stoltenberg.

La Russie fustige les déclarations "dangereuses" de l'Otan. Moscou a une nouvelle fois critiqué, vendredi, la perspective d'une adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique, évoquée la veille par Jens Stoltenberg. "De telles déclarations sont à courte vue et carrément dangereuses. Cela peut conduire à l’effondrement final du système de sécurité européen", a affirmé une porte-parole du ministère russe de la Défense.