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Depuis le Bénin, Emmanuel Macron accuse la Russie d'être "l'une des dernières puissances impériales coloniales"

En tournée africaine au même moment que le chef de la diplomatie russe, le président français a également accusé Vladimir Poutine de mener une "guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président français, Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Cotonou (Bénin), le 27 juillet 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président français Emmanuel Macron s'en est publiquement pris à la Russie, mercredi 27 juillet, depuis le Bénin. "La Russie a lancé une offensive contre l'Ukraine, c'est une guerre territoriale qu'on pensait disparue du sol européen, c'est une guerre du début du XXe, voire du XIXe siècle. Je parle sur un continent (l'Afrique) qui a subi les impérialismes coloniaux", a-t-il dénoncé lors d'une conférence de presse avec son homologue béninois, Patrice Talon, à Cotonou.

Pour le chef de l'Etat, "la Russie est l'une des dernières puissances impériales coloniales" en décidant "d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts", a-t-il affirmé. Pour le président français, en tournée africaine au même moment que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, "la Russie a commencé un nouveau type de guerre mondiale hybride".

Emmanuel Macron pointe le "chantage" de Moscou

La Russie "a décidé que l'information, l'énergie et l'alimentation étaient des instruments militaires mis au service d'une guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine", a-t-il tonné.

Selon lui, ce sont les Russes qui créent des "déséquilibres malgré toutes les tournées diplomatiques et la désinformation qu'ils font à travers le monde" et la Russie est "l'un des pays qui, avec le plus de force, utilise des instruments de propagande", notamment via les chaînes de télévision Russia Today et Sputnik.

Le chef de l'Etat a de nouveau dénoncé le "chantage" de Moscou sur l'alimentation, "parce que c'est eux qui ont bloqué les céréales en Ukraine" mais aussi sur l'énergie avec les Européens. "Je pense qu'il est sage de la part des Européens de ne pas s'exposer à ces stratégies, parce que c'est l'un des éléments de cette guerre hybride", a-t-il ajouté.

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