LA PHOTO. Europe: les migrants pris entre passeurs et violences policières
Les matraques policières et les crocs des chiens pour les repousser, les coups des passeurs pour les dépouiller: des migrants racontent la violence de leur odyssée, une fois arrivés en Europe.
«Je ne pouvais imaginer que la police européenne puisse être si violente», dit Najim Khan, maçon pakistanais de 21 ans, rencontré dans un parc de Belgrade. Ils sont 8.000 piégés en Serbie par la fermeture en mars 2016 des frontières de l'Union européenne, et la coupure de la «route des Balkans». «La militarisation des frontières de l'Union européenne a entraîné un accroissement choquant de la violence et plus de la moitié de nos patients ont eu à subir des épisodes de violence durant leur voyage», dit Andrea Contenta, de MSF à Belgrade, où l'ONG a installé une clinique. «Les migrants se plaignent surtout de violences subies en Hongrie où ils ont été mordus par des chiens, violemment frappés, avec pour conséquence des fractures. Récemment, ils se sont également plaints du comportement de la police croate», renchérit Rados Djurovic du Centre pour l'aide aux demandeurs d'asile en Serbie. (ANDREJ ISAKOVIC / AFP)
Des migrants victimes de violences quotidiennes. «Je ne pouvais imaginer que la police européenne puisse être si violente», dit Najim Khan, maçon pakistanais de 21 ans, rencontré dans un parc de Belgrade. Ils sont 8.000 piégés en Serbie par la fermeture en mars 2016 des frontières de l'Union européenne, et la coupure de la «route des Balkans». «La militarisation des frontières de l'Union européenne a entraîné un accroissement choquant de la violence et plus de la moitié de nos patients ont eu à subir des épisodes de violence durant leur voyage», dit Andrea Contenta, de MSF à Belgrade, où l'ONG a installé une clinique. «Les migrants se plaignent surtout de violences subies en Hongrie où ils ont été mordus par des chiens, violemment frappés, avec pour conséquence des fractures. Récemment, ils se sont également plaints du comportement de la police croate», renchérit Rados Djurovic du Centre pour l'aide aux demandeurs d'asile en Serbie.
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