Vidéo Grande-Bretagne : la pagaille
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Le départ de la Grande-Bretagne de l'Union européenne met en péril la situation des quelque 3 millions de citoyens européens qui y résident. Mais les Britanniques eux-mêmes n'échappent pas à la pagaille. Un reportage du magazine "Avenue de l'Europe".
Le départ de la Grande-Bretagne de l'Union européenne met en péril la situation des quelque 3 millions de citoyens européens qui y résident. Ce reportage du magazine "Avenue de l'Europe" montre les conséquences néfastes que vivent déjà les Polonais, nombreux à s'être expatriés au Royaume-Uni, et les Français. Certains expérimentent déjà un statut d"overseas visitor", alors qu'ils vivent à Londres ou Birmingham depuis plus de dix ans.
A la City, temple de la finance dont la première place mondiale est menacée, banquiers et traders ont le blues : sans passeport européen, ils ne pourront plus travailler depuis Londres avec les autres pays de l'UE. Les pots de départ, ou Brexit parties, commencent à se multiplier, alors que le Brexit ne sera effectif que le 29 mars 2019.
Des conséquences pour les universités et les hôpitaux
Les ressortissants étrangers ne sont pas les seuls concernés : les Britanniques sont eux aussi touchés. Dans les universités, sans financement de l'UE, il sera très difficile de recruter des chercheurs hors du Royaume-Uni pour des projets d'envergure. A Birmingham, le prestigieux département de physique des particules a déjà beaucoup moins de candidats.
Quant au système de santé, il subit les premières conséquences du Brexit : dans les hôpitaux publics, le recrutement d'infirmières européennes a chuté de 90% depuis le vote du 23 juin, et le personnel britannique n'est pas assez nombreux.
Une enquête en Grande-Bretagne de Régis Nusbaum et Yvon Bodin, diffusée dans "Avenue de l'Europe" le 13 décembre 2017.
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