Brexit : le Premier ministre Boris Johnson met l'opposition au défi de voter une motion de défiance

Article rédigé par Benoît Jourdain, Camille Caldini
France Télévisions
Publié Mis à jour
La Chambre des communes, le 10 septembre 2019 à Londres (Royaume-Uni). (PRU / AFP)

Le Parlement avait été suspendu le 10 septembre par le gouvernement de Boris Johnson. Une décision jugée illégale par la Cour suprême du Royaume-Uni.

Ce qu'il faut savoir

Ils sont de retour. Les députés britanniques effectuent une rentrée électrique, mercredi 25 septembre, au lendemain de l'arrêt historique de la Cour suprême, qui a annulé la décision controversée de Boris Johnson de suspendre le Parlement à l'approche du Brexit. Face aux élus de la Chambre des communes, le Premier ministre britannique a mis l'opposition au défi de le renverser. "Ce Parlement doit s'effacer et laisser le gouvernement mettre le Brexit en œuvre, ou présenter une motion de censure et faire enfin face au jugement des électeurs", a-t-il déclaré.

La charge de l'Attorney general. Conseiller juridique du gouvernement, l'Attorney general Geoffrey Cox a défendu la décision de suspendre le Parlement pendant cinq semaines. "Ce Parlement est un Parlement mort. Il ne devrait plus rester assis. Il n'a aucun droit moral de s'asseoir sur ces bancs verts. Ce Parlement est une honte... Ils pourraient voter sans confiance à tout moment. Mais ils sont trop lâches", a-t-il lancé.

Reprise électrique. Suspendu depuis le 10 septembre, le Parlement devait le rester jusqu'au 14 octobre, soit à seulement deux semaines de la date prévue du Brexit, le 31 octobre, une décision entérinée par la reine Elizabeth II sur l'avis de Boris Johnson. Les députés britanniques ont finalement repris leurs travaux dans une atmosphère surchauffée après que la Cour suprême a annulé la suspension controversée voulue par le Premier ministre.