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Brexit : "Rien ne sera gratuit" lors des négociations, lance l'Allemagne au Royaume-Uni

Le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, a envoyé un signal de fermeté à Londres, avant un Conseil européen consacré à la sortie du Royaume-Uni de l'UE.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Temps de lecture : 1 min
Le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, lors d'une conférence de presse au G20, le 21 avril 2017 à Washington (Etats-Unis). (SAUL LOEB / AFP)

Berlin promet d'être ferme. Le Royaume-Uni ne bénéficiera d'aucun avantage sur les pays de l'Union européenne à la fin des négociations sur le Brexit, avertit le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble. "There is no free lunch. Les Britanniques doivent le savoir", a-t-il indiqué au groupe de médias Funke Media Group, samedi 29 avril. Une expression anglaise qui signifie : "Il n'y a rien de gratuit."

Nous ne voulons pas affaiblir le Royaume-Uni. Mais nous ne voulons pas davantage que le reste de l'Europe soit affaibli. Le Royaume-Uni, après la sortie, ne devrait pas tirer d'avantages que d'autres pays n'auraient pas.

Wolfgang Schaüble

à Funke Media Group

Les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept se réunissent à Bruxelles, samedi, pour fixer les orientations pour leurs négociations sur le Brexit. La négociation de sortie est divisée en deux phases : d'abord, organiser la sortie du Royaume-Uni, en mars 2019, et ensuite bâtir une nouvelle relation avec l'UE.

Le ton monte entre Berlin et Londres

La première phase commencera après les élections législatives britanniques du 8 juin. Elle portera sur les priorités devant figurer dans l'accord de retrait, comme la préservation des droits des citoyens, la facture que le Royaume-Uni devra régler en partant – sans doute plusieurs dizaines de milliards d'euros –, les questions frontalières – notamment concernant l'Irlande –, et les accords internationaux.

Avec le Conseil européen de samedi, le ton monte à nouveau entre Berlin et Londres. Jeudi dernier, la chancelière Angela Merkel avait conseillé aux Britanniques de ne pas "se faire des illusions", en soulignant que le Royaume-Uni ne pourra pas négocier un accord sur sa future relation avec l'UE sans avoir d'abord conclu un accord de sortie du bloc. La Première ministre britannique Theresa May avait alors évoqué les difficiles négociations à venir.

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