À quelques jours du Brexit, les Britanniques craignent un échec des négociations entre leur gouvernement et l'Union européenne. Alors, à Calais (Pas-de-Calais), ils profitent de prix encore attractifs pour faire des réserves, avant une possible hausse des tarifs douaniers. Jit Magar, un Britannique qui a roulé quatre heures depuis Birmingham, explique : "Ils ont dit que c'était la dernière chance pour commander du vin, donc on a fait le plein."Date butoir le 31 décembreLes heures des trajets sont le prix à payer pour pouvoir bénéficier une dernière fois des tarifs à bas coût. De retour en Grande-Bretagne, les habitants devront se soumettre à une quarantaine de dix jours. Une même anticipation observée chez les brasseurs qui exportent Outre-Manche. Les négociations avortées ont un impact sur leurs activités. Professionnels et particuliers attendent désormais de savoir ce que leur réserve le 31 décembre prochain.