La Bulgarie et la Roumanie intègrent partiellement l'espace Schengen

Ces deux Etats membres de l'UE ont rejoint la zone de libre circulation européenne dans le cadre d'une adhésion a minima, limitée aux aéroports et aux ports maritimes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des voyageurs passent sous des panneaux orientant vers des couloirs Schengen et non-Schengen, le 31 mars 2024, à l'aéroport d'Otopeni (Roumanie). (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Après 13 ans d'attente, les voilà enfin dans l'espace Schengen. La Roumanie et la Bulgarie ont officiellement fait leur entrée dans cette vaste zone de libre circulation, dimanche 31 mars, à minuit, sans pouvoir toutefois ouvrir leurs frontières terrestres. Sur les routes, les contrôles seront pour l'heure maintenus, au grand dam des chauffeurs routiers, en raison d'un veto de l'Autriche, motivé par la peur d'un afflux de demandeurs d'asile.

Malgré cette adhésion partielle, limitée donc aux aéroports et aux ports maritimes, l'étape a une forte valeur symbolique. "Il s'agit d'un grand succès pour les deux pays", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, évoquant un moment "historique" pour l'espace Schengen, "le plus grand espace de libre circulation au monde".

Avec cette double entrée, cette zone créée en 1985 comprend désormais 29 membres : 25 des 27 Etats de l'Union européenne (sans Chypre ni l'Irlande), ainsi que la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège et l'Islande.

"L'attractivité de la Roumanie s'en trouve renforcée et, à terme, cela va favoriser la hausse du tourisme", s'est réjouie la ministre roumaine de la Justice, Alina Gorghiu, persuadée que cette normalisation va attirer les investisseurs et profiter à la prospérité du pays.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.