: Vidéo Le succès du modèle économique allemand... et son revers
L'économie allemande, ce sont des PME familiales performantes qui mettent l'accent sur le dialogue avec les syndicats. Mais le modèle allemand a aussi un coût social.
Les Allemands se rendent aux urnes dimanche 22 septembre pour les élections législatives. Angela Merkel est la grande favorite des sondages, et pourrait donc être réélue chancelière pour un troisième mandat.
Face à la crise, l'Allemagne résiste. La chancelière sortante n'a pas manqué, pendant sa campagne, de mettre en avant le taux de chômage du pays (6,8% en août), parmi les plus bas d'Europe. Le modèle économique allemand est d'ailleurs régulièrement pris en exemple par la France. Mais quels sont les secrets du "made in Germany" ?
Dans l'industrie allemande, 80% des entreprises sont des PME familiales. Le premier reportage nous emmène à la rencontre de Mathis Menzel, directeur général de Menzel Elektromotoren, une entreprise berlinoise de moteurs électriques. Il en a hérité de son père et de son grand-père. Outre l'attachement à l'usine, l'autre raison du succès, c'est la flexibilité et le dialogue avec les syndicats. "L'accord prévoit une durée de travail de 35 heures par semaines, mais jusqu'au mercredi, il est possible de décider de travailler 30, 35 ou 40 heures la semaine d'après", détaille Mathis Menzel.
Le revers de la médaille
Mais ce "miracle" économique allemand a des ratés. L'envers du modèle, c'est plus de précarité, avec des travailleurs payés moins de 8 euros de l'heure. On estime ainsi que 20% des Allemands vivent en situation précaire. Une situation nouvelle face à laquelle le sytème D et la solidarité se sont développés.
Dans le second reportage, les journalistes ont suivi le quotidien d'un couple avec trois enfants aux fins de mois difficiles. Le coût social du modèle allemand.
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