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Donetsk cette Ukraine fidèle à Ianoukovitch

L’Ukraine se dirige-t-elle vers la partition ? Car on le répète, les régions de l’est du pays sont singulièrement russophiles et pro-Ianoukovitch. Une équipe de France 2 s’est rendue à Donetsk, le fief de l’ancien président. Ici, l’ambiance n’est pas au changement.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Manifestation pour la sécession du sud-est de l'Ukraine, le 22 février 2014 à Donetsk. (AFP)

Loin de Kiev, à 600 km au sud-est, proche de la mer d’Azov et de la frontière russe, la ville de Donetz est au cœur de la zone industrielle et houillère du Donbass.

C’est le fief de Ianoukovitch, et aussi de Rinat Akhmetov, première fortune du pays, propriétaire du célèbre club de foot du Shakhtar et surtout des mines du Donbass. Les deux hommes ont longtemps mené la région en tandem. L’un la politique, l’autre le business.

  (AFP/FTV)


Akhmetov a vu sa fortune augmenter considérablement ces vingt dernières années, et surtout depuis trois ans, sous le pouvoir de Ianoukovitch. En 2011, explique le quotidien britannique The Guardian, «il s’est offert pour 130 millions de livres un penthouse près de Hyde Park à Londres. La propriété la plus chère jamais vendue en Grande-Bretagne».
 
A Donetsk, les idées de la place Maïdan ne font guère fortune. Ici, la population est ouvertement russophile. A Donetsk, selon Mathilde Lemaire de France Info, on protège même la statue de Lénine. Les plus militants ont la dent dure pour ceux de l'ouest du pays. Une région voisine de l'Union européenne, agricole et bien moins riche que le Donbass.

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