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Crise des migrants : des négociations tendues entre la Turquie et l'UE

Les Européens s’attendent à des négociations compliquées avec la Turquie sur la question des migrants. En arrivant à Bruxelles ce vendredi matin, le Premier ministre turc s'est dit opposé à tout "marchandage".
Article rédigé par Pierre Benazet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu à son arrivée à Bruxelles vendredi © REUTERS/François Lenoir)

Au Premier ministre turc, les Européens ont présenté ce vendredi matin une série de lignes rouges qu’ils ne sont pas prêts à franchir dans cette négociation pour interrompre l’afflux de migrants vers l'Union européenne (UE). Mais avant même la première rencontre, les choses paraissaient mal engagées car Ahmet Davutoglu, le chef du gouvernement turc, s’est empressé de déclarer à son arrivée qu’il n’était pas là pour marchander.

 

On ne sait pas si c’était une fin de non-recevoir ou une posture de négociation, mais il est certain que jeudi soir les Européens ont largement dilué le projet que le premier ministre turc avait présenté la semaine dernière.

L'UE pose ses conditions

Les 28 ont dit en particulier qu’ils ne supprimeraient les visas des Turcs pour l’UE que si Ankara se pliait aux 72 critères de sécurité prévus de longue date. Ils ont aussi décidé de repousser la question du doublement du plan d’aide de trois milliards d’euros tant qu’on ne saura pas comment la première enveloppe a été dépensée.

 

En fin de compte, le seul point qu’Ankara devrait accueillir positivement est le fait que le Président chypriote estime désormais possible un compromis pour rouvrir les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE.

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