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Référendum catalan : "Quand je vois ça, les flics en train de viser la tête des gens, je vois Franco", raconte un témoin

Après les affrontements entre la police espagnole et les partisans du référendum pour l'indépendance dimanche, Frédéric, un habitant de Gérone, témoigne des violences policières qu'il a vu. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des affrontements entre des policiers et des partisans pour l'indépendance de la catalogne, le 1er octobre 2017. (RAYMOND ROIG / AFP)

Sept heures après l'ouverture des bureaux de vote en Catalogne, les affrontements se poursuivent, notamment à Barcelone et à Gérone, entre la police espagnole et les partisans du référendum pour l'indépendance. Selon les services de secours, au moins 91 personnes ont été blessées dans les heurts, et une dizaine de policiers blessés, selon le ministère de l'Intérieur espagnol.

"On a plus de policiers en Catalogne aujourd'hui, que le jour des attentats de Barcelone"

"Quand je vois ça, les flics en train de viser la tête des gens, je vois Franco", a réagi Frédéric, un habitant de Gérone, le fief du président indépendantiste Carles Puigdemont. Au micro de France Bleu Roussillon, cet homme, âgé de 27 ans, raconte s'être rendu ce matin à 8 heures à l'ouverture de son bureau de vote : "On était pacifiquement devant la porte, à essayer de bloquer l'entrée des policiers. 

Ils sont arrivés à 9h du matin. Ils ont commencé à tirer en l'air, nous ont bousculé avec leurs boucliers, et au bout de dix minutes ils ont sorti leurs matraques et ils visaient les visages !

Frédéric, un habitant de Gérone

à franceinfo

"Des anciens, des gens avec des enfants", a-t-il raconté, très choqué. "Je croyais avoir eu la chance de ne pas vivre le franquisme, mais aujourd'hui, je l'ai vécu. C'est une honte. On a plus de policiers en Catalogne aujourd'hui, que le jour des attentats de Barcelone."

Pour contrer les violences policières, le gouvernement catalan a ouvert une plateforme en ligne pour voter en ligne jusqu'à 23h59 ce soir.

Frédéric : "Quand je vois ça, des flics en train de viser la tête des gens, je vois Franco."

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