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23h41 : "Il y aura dans les prochains jours une lutte, une tension, entre le Parti socialiste qui veut gouverner seul et Podemos qui veut une coalition avec le PS."
Sur franceinfo, ce spécialiste de la politique espagnole promet "énormément de difficultés" au futur gouvernement emmené par Pedro Sanchez.
23h34 : Les Espagnols ont un nouveau Premier ministre : le socialiste Pedro Sanchez. Ce basketteur devenu professeur d'économie a fait tomber le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy, en déposant une motion de censure contre lui. On vous le présente ici.
(EMILIO NARANJO / AFP)
12h35 : Le conservateur Mariano Rajoy n'est plus le chef du gouvernement espagnol. Il a été remplacé par le socialiste Pedro Sanchez. On explique dans cet article pourquoi il a été poussé vers la sortie.
(JUAN MEDINA / REUTERS)
12h00 : Le socialiste Pedro Sanchez vient donc de devenir le nouveau président du gouvernement espagnol, après l'adoption par le Parlement d'une motion de censure contre le conservateur Mariano Rajoy. Sous les applaudissements de ses alliés.
(SERGIO PEREZ / REUTERS)
11h43 : Au total, 180 députés sur 350 ont voté pour le départ de Mariano Rajoy, 169 contre, et un seul s'est abstenu.
11h34 : Le "oui" à la motion de censure l'emporte. Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, est renversé par les députés, et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez.
11h32 : Le vote de la motion de censure est en train de se dérouler. Chaque député est appelé, par ordre alphabétique, et dit si "oui" ou "non", il vote la défiance au gouvernement, ou s'il s'abstient.
11h08 : Pedro Sanchez a lui aussi eu droit à des applaudissements, mais pas de la part des mêmes parlementaires.
(OSCAR DEL POZO / AFP)
11h06 : Mariano Rajoy a salué les députés qui l'ont applaudi.
(PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP)
11h05 : Reste à savoir désormais combien de temps Pedro Sanchez sera en mesure de gouverner avec une majorité si hétérogène et donc instable. D'autant que le socialiste veut faire adopter des mesures sociales et a promis de convoquer des élections.
11h05 : Dans l'espoir de renverser Mariano Rajoy, Pedro Sanchez a formé, autour des 84 députés socialistes, une majorité hétéroclite allant de Podemos aux indépendantistes catalans et aux nationalistes basques. Le tout pesant ainsi 180 voix sur les 350 de la chambre.
11h02 : Une page de l'histoire politique espagnole se tourne. Au pouvoir depuis décembre 2011, Mariano Rajoy, 63 ans, avait survécu à plusieurs crises politique majeures. De la récession, face à laquelle il a imposé une sévère cure d'austérité, aux mois de blocage politique en 2016 jusqu'à la tentative de sécession de la Catalogne l'an dernier.
11h00 : Le vote devait commencer à 11H01. Le socialiste Pedro Sanchez a convaincu une majorité hétéroclite de renverser Mariano Rajoy.
10h51 : Mariano Rajoy avait jusqu'ici survécu à chaque crise en battant, patiemment ses adversaires à l'usure. Le conservateur de 63 ans, au pouvoir depuis six ans, a été affaibli par la condamnation de son parti, le Parti populaire (PP), dans une tentaculaire affaire de corruption.
10h45 : Le socialiste Pedro Sanchez est en passe de réussir son coup de poker et de se hisser au pouvoir. L'ancien professeur d'économie de 46 ans revient de loin. Celui qui est surnommé le "beau mec" ("guapo") en Espagne avait été battu lors des deux dernières élections, puis évincé de son parti, avant d'en reprendre les commandes.
10h40 : "Nous pouvons présumer que la motion de censure sera adoptée. En conséquence, Pedro Sanchez va être le nouveau président du gouvernement."
Le chef du gouvernement conservateur félicite son rival.
10h41 : "Ce fut un honneur d'être président du gouvernement de l'Espagne".
"Ce fut un honneur de quitter l'Espagne mieux que ce que j'ai trouvé", dit Mariano Rajoy, cité par El Pais (en espagnol). "Je souhaite que mon remplaçant puisse dire la même chose en son temps, je le souhaite pour le bien de l'Espagne." "Je pense avoir rempli le mandat de la politique, servir la vie des gens. Si quelqu'un s'est senti blessé à la Chambre ou à l'extérieur, je m'excuse."
10h36 : Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, admet sa défaite devant les parlementaires espagnols, avant même le vote sur la motion de défiance qui menace de le renverser.
