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One Ocean Summit : un label européen lancé pour décarboner le transport maritime

À l'occasion de la clôture du One Ocean Summit, un label européen a été créé pour favoriser la décarbonation du transport maritime. CMA-CGM, l'un des géants du secteur, en fait partie.

Article rédigé par Etienne Monin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un porte-conteneurs CMA-CGM, le 20 mai 2021 à New york (États-Unis). (TIMOTHY A. CLARY / AFP)

À l’occasion du One Ocean Summit, un label européen pour un engagement écologique des armateurs, Green Marine Europe, a été mis en place vendredi 11 février. Ainsi, 22 armateurs européens sont "labélisés ou candidats au label", selon le ministère de la Mer, parmi lesquels les quatre plus grands armateurs européens (représentant 55% du transport mondial de conteneurs dans le monde), dont le français CMA-CGM. Concrètement, ces armateurs s'engagent à limiter leur impact sur l'océan et sur la biodiversité en "décarbonant le transport maritime"

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"L'objectif majeur du groupe est d'atteindre la neutralité carbone en 2050", explique Claire Martin, responsable du développement durable chez CMA-CGM, troisième compagnie mondiale. "On est en train de décrire très précisément toute la courbe de décarbonation qu'on va suivre sur les 28 prochaines années." Les conteneurs de l'armateur parcourent les grandes routes du commerce entre l'Asie et l'Europe, pour convoyer des vêtements ou des meubles. CMA-CGM possède à l'heure actuelle 21 bateaux au gaz naturel liquéfié sur une flotte de plus de 560 navires.

Aller au-delà du cadre législatif

Le particularité de ce label, porté par l'association Surfrider Europe en association avec le ministère de la Mer et armateurs de France, est qu'il engage les compagnies à proposer une performance environnementale allant au-delà du cadre législatif actuel et prendre de l'avance sur la transition écologique. "Ça permet d'aller plus vite que les législations sachant que sur certains thèmes, comme le bruit sous-marin ou le convention sur le démantèlement des navires, il n'y a pas de législation", se félicite Antidia Citores, responsable du label pour Surfrider Europe. Au total, huit critères sont définis.

Autre innovation : les améliorations imposées concernent non seulement le domaine des rejets de CO2 ou de dioxyde de souffre, mais aussi le bruit, la collision avec les baleines et la fin de vie des navires, entre autres. Green Marine Europe impose un audit puis un parcours d’amélioration par étapes.

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