Cet article date de plus d'un an.

Procès des anti-bassines de Sainte-Soline : un drone surveille les chantiers de trois retenues d'eau

La préfecture a pris un arrêté en ce sens, méfiante quant à "la randonnée ‘méga bassines tour’ annoncée par le collectif ‘Bassines non merci’".
Article rédigé par Thomas Giraudeau
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Survol en drone de la de la bassine de Mauze-sur-le-Mignon, le 7 mars 2023 (photo d'illustration). (JOSSELIN CLAIR / MAXPPP)

Alors que le procès des organisateurs des manifestations contre les "bassines" à Sainte-Soline a repris, à Niort (Deux-Sèvres), un drone va surveiller mardi 28 et mercredi 29 novembre, de 8 heures à 20 heures, les chantiers de trois de ces retenues d'eau. La préfecture du département a en effet pris un arrêté en ce sens. "Les secteurs géographiques des retenues de substitution de Mauzé sur le Mignon, Sainte-Soline et de Val du Mignon" sont concernés, précise le document.

La préfecture des Deux-Sèvres estime en effet "que la randonnée ‘méga bassines tour’ annoncée par le collectif ‘Bassines non merci’, au programme de la journée du 28 novembre à 13 heures, qui n’est pas déclarée, pourrait se traduire par des visites de retenues de substitution". Ce collectif n’a pas précisé exactement en quoi ce "méga bassines tour" consisterait.

Des "actes isolés" redoutés

"Il n’est pas exclu que des actions isolées de groupes radicaux interviennent, générant des troubles à l’ordre public lors du ‘méga bassines tour’ annoncé le 28 novembre, voire le lendemain de l’audience le 29 novembre, sous la forme d’affrontements ou d’actions de dégradations de biens publics ou privés, sur les retenues de substitution de Sainte-Soline, de Mauzé sur le Mignon et de Val de Mignon", peut-on également lire dans cet arrêté.

Par ailleurs, une manifestation de soutien au neuf prévenus, devant le tribunal, a été interdite. L’envoyé spécial de franceinfo sur place a constaté à 8h la présence de quelques dizaines de manifestants à quelques mètres de l'édifice.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.