Après de longues tractations, le Pacte de Glasgow (Écosse) est adopté, samedi 13 novembre. L'accord, jugé imparfait par de nombreux pays signataires, aurait pu ne pas aboutir. Parmi les points d'accroche, la demande des pays en développement pour la mise en place d'un mécanisme spécifique qui prendrait en compte les dommages déjà causés par le réchauffement climatique. "Les pays du sud repartent de cette COP26 sans avoir obtenu grand-chose", analyse Aurore Mathieu, responsable politiques internationales du réseau Action Climat.Un compromis plein de contradictionsSur ce point, John Kerry, l'émissaire américain pour la COP26, a tenté de rassurer les différents pays : "Dans une bonne négociation, aucune des deux parties ne peut être complètement satisfait. Nous voulons participer au dialogue sur les pertes et les préjudices et nous voulons surtout que cela devienne un succès". Pour la première fois en 26 COP, l'abandon des financements de projets d'énergies fossiles est inscrit dans le texte. Pour Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, l'accord est un compromis plein de contradictions.