COP28 : "On peut gagner cette bataille" du climat, affirme John Kerry, émissaire américain pour le climat

"Le monde va arriver à une économie décarbonée", assure John Kerry, invité de France Inter, qui ne croit pas que "le capitalisme soit l'ennemi".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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John Kerry, l'émissaire américain pour le climat, était l'invité de France Inter, était samedi 16 décembre l'invité de France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"On peut gagner cette bataille" du climat, "particulièrement avec ce qu'on a fait à Dubaï" à la COP28, assure John Kerry, l'émissaire américain pour le climat, samedi 16 décembre sur France Inter. Limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, "c'est réalisable, assure-t-il, tout dépend si les gens vont faire les bonnes décisions". Pour l'instant, "le monde n'est pas sur la bonne voie", a d'ores et déjà prévenu Inger Andersen, la directrice exécutive du programme des Nations unies pour l'environnement.

L'accord adopté mercredi appelle entre autres à "transitionner hors" ("transitioning away", en anglais) du pétrole, du gaz et du charbon, avec des systèmes énergétiques exempts d'émissions de carbone d'ici le milieu du siècle. Il fait aussi du gaz une énergie de transition, un choix critiqué par des experts. "Le gaz peut faire partie de la transition", soutient John Kerry, car c'est une énergie "beaucoup plus propre" que le pétrole et le charbon.

"Je suis absolument convaincu que le monde va arriver à une économie décarbonée", estime par ailleurs l'ancien chef de la diplomatie des États-Unis. Mais pas question de changer de système économique, pour préserver la planète. "Je ne crois pas que ce soit le capitalisme, en soi, qui soit l'ennemi", affirme-t-il ainsi.

D'après lui, la loi de l'offre et de la demande est même vertueuse. En effet, "si les gens demandent ou exigent qu'il y ait des énergies alternatives, disons plutôt de l'énergie propre, à ce moment-là, il y aura un marché pour tout cela, et le capitalisme suivra".

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