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Covid-19 : en Chine, des passagers arrivant de l’étranger font de la résistance pour éviter les dernières quarantaines

Les conditions d’entrée en Chine ont été très dures : jusqu’à trois semaines d’enfermement dans un hôtel réquisitionné. La mesure va être supprimée dans trois jours.
Article rédigé par Sébastien Berriot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des passagers en provenance de l'étrangers reçoivent leur bracelet de suivi de quarantaine à leur arrivée en Chine (photo d'illustration). (ANTHONY WALLACE / AFP)

La scène se déroule à l'aéroport de Canton. Des étudiants chinois, arrivant de l'étranger, font face à la police à la sortie du terminal. "Pas de quarantaine !", crient-ils, très énervés. Ces voyageurs refusent d'embarquer dans le bus qui doit les mener au centre d'enfermement. De légers affrontements éclatent avec les forces de l'ordre.

Les incidents de ce type se multiplient depuis quelques jours, à l'approche de la fin des quarantaines. La Chine a en effet annoncé qu’elle y mettra fin le 8 janvier, après avoir levé début décembre la plupart des mesures anti-Covid en vigueur depuis 2020. À compter du 8 janvier donc, seul un test négatif de moins de 48  heures sera exigé pour entrer sur le territoire. Et certains voyageurs ne veulent pas être les derniers à subir cette mesure très contraignante (jusqu’à trois semaines d’enfermement dans un hôtel réquisitionné au plus fort de la crise).

>> Comme dans une prison. En 2021, des passagers de toutes nationalités racontent leur quarantaine à l'arrivée en Chine.

Un témoin explique à franceinfo que des passagers chinois se sont concertés sur le réseau social WeChat juste avant l'atterrissage de leur avion à l'aéroport de Xiamen, sur la côte sud de la Chine. Le groupe s'est organisé pour sortir en courant après le contrôle des passeports. Certains ont réussi à s'enfuir mais d'autres ont été rattrapés par la police et envoyés en quarantaine. Les autorités essayent de faire respecter la mesure jusqu'au bout, même si dans certains aéroports, on a noté un certain relâchement de la police qui ne considère plus les quarantaines comme une priorité absolue.

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