LA PHOTO. Au Brésil, un homme-sirène barbu noie les préjugés dans la mer
Davi, l'homme-sirène «C'est un style de vie, une façon d'exprimer mon amour et mon respect pour la mer, la rencontre entre deux mondes», raconte-t-il à l'AFP. Au-delà du Brésil, la mode des sirènes a gagné de nombreux pays du monde entier, du Canada à la Russie, en passant par les Pays-Bas. Pour Davi, cette passion a commencé dès la plus tendre enfance. Ce fils de pêcheur rêvait de devenir Ariel, l'héroïne aux cheveux écarlatesde «La Petite Sirène», dessin animé qu'il a vu des dizaines de fois. La vie d'homme-sirène est loin d'être un long fleuve tranquille, surtout dans un pays encore gangrené par la violence homophobe. Ses premiers coups de nageoire ont été accompagnés d'insultes en tous genres et même de commentaires acerbes de sa famille, qui lui a conseillé de consulter un psychologue. L'homme-sirène n'avoue qu'une seule lacune dans sa panoplie: il ne sait pas chanter.
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