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En images Poissons morts, eau toxique... Au Brésil, deux mois après la rupture du barrage de Brumadinho, la pollution a gagné la rivière Paraopeba

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Fin janvier, la rupture du barrage d'un complexe minier avait entraîné une véritable marée de boue, dans cette localité du sud-est du Brésil.

Une catastrophe écologique et un bilan humain lourd. Le 25 janvier, un des trois barrages miniers du complexe de Córrego do Feijão, à Brumadinho, dans le sud-est du Brésil, cédait, déversant un torrent de boue et tuant au moins 211 personnes. La rupture de cette digue qui contenait les résidus d'une mine de minerai de fer a entraîné une véritable marée rouge de boue, détruisant tout sur son passage. Deux mois après, la rivière Paraopeba est encore trop polluée pour pêcher ou faire boire les animaux, témoigne un pêcheur. "Les chercheurs qui sont venus ici ont dit qu'il faudrait 8 ou 10 ans" pour que la rivière s'en remette, raconte-t-il. Franceinfo a rassemblé plusieurs clichés pour montrer ce paysage dévasté.

Sur la rivière Paraopeba, à Juatuba dans l'Etat du Minas Gerais au Brésil, un bateau navigue près d'une membrane de rétention installée pour retenir la boue, le 18 mars 2019, deux mois après la rupture du barrage de Brumadinho. 
 (DOUGLAS MAGNO / AFP)
José Geraldo dos Santos, un pêcheur brésilien, propulse sa barque à l'aide d'une longue perche qui s'enfonce dans les eaux brunâtres de la rivière Paraopeba, le 18 mars 2019. Il fait attention à ne pas recevoir d'éclaboussures de ce liquide toxique, assure-t-il à l'AFP.  (DOUGLAS MAGNO / AFP)
Les chercheurs récoltent les poissons morts dans la membrane de rétention installée sur la rivière Paraopeba, à Juatuba dans l'Etat de Minas Gerais, le 18 mars 2019.  (DOUGLAS MAGNO / AFP)
Un chercheur montre un poisson mort issu de la rivière désormais polluée de Paraopeba, dans l'Etat de Minas Gerais au Brésil, le 18 mars 2019.  (DOUGLAS MAGNO / AFP)
De la boue se déverse dans la rivière de Paraopeba, dans l'Etat de Minas Gerais au Brésil, le 18 mars 2019.  (DOUGLAS MAGNO / AFP)
Une voiture coincée dans la boue, sur le Parque das Cachoeiras voisinage, le 18 mars 2019.  (RODNEY COSTA / DPA / AFP)
Boue et débris ont dévasté le paysage de Minas Gerais, le 17 mars 2019.  (AFP)
chercheurs (DOUGLAS MAGNO / AFP)
Un matelas est toujours suspendu sur une souche d'arbre parmi la boue et les débris, dans le quartier de Parque das Cachoeiras, le 18 mars 2019.  (AFP)
Sueli de Oliveira Costa, directrice commerciale, se tient debout sur la terre dévastée, le 18 mars 2019. Cette femme brésilienne a perdu son mari Paulo Giovani dos Santos, lors de la rupture du barrage. La catastrophe a fait 211 morts et 95 disparus.  (AFP)

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