Colombie : sept policiers tués dans une attaque à l'explosif
L'attaque a eu lieu à San Luis dans une zone rurale, dans le sud-ouest du pays. Les autorités n'ont pour l'instant donné aucune information sur les auteurs de ces actes.
C'est l'attaque la plus grave commise à l'encontre de forces publiques en Colombie, depuis l'arrivée à la présidence de Gustavo Petro. Sept policiers ont été tués vendredi 2 septembre dans un "attentat à l'explosif", a annoncé le président, le premier de gauche de l'histoire de la Colombie.
Le chef de l'Etat avait dans un premier temps annoncé huit victimes mais le bilan final de la police a été révisé à sept morts. "Je condamne fermement (cet) attentat à l'explosif", a écrit Gustavo Petro sur Twitter. "Solidarité avec leurs familles", a-t-il ajouté.
Rechazo contundentemente el ataque con explosivos donde murieron 8 policías en San Luis, Huila. Solidaridad con sus familias. Estos hechos expresan un claro saboteo a la paz total. He pedido a las autoridades desplazarse al territorio para asumir la investigación.
— Gustavo Petro (@petrogustavo) September 2, 2022
Depuis sa prise de fonctions début août, Gustavo Petro veut mettre en place une politique de "paix totale". Afin de rompre avec l'ancienne doctrine de "l'ennemi intérieur", il a remplacé le 12 août tout le commandement militaire, police compris.
Une "embuscade" pour les policiers
L'attaque a eu lieu à San Luis dans une zone rurale, située à plus de deux heures de Neiva, la plus grande ville du département de Huila, dans le sud-ouest du pays. Il s'agissait d'un "attentat contre une patrouille de police", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police, précisant que des explosifs avaient été utilisés et que les policiers avaient été tués par des "tirs d'armes à feu".
Les autorités n'ont pour l'instant donné aucune information sur les auteurs de ces actes. Selon le bureau du procureur, les policiers étaient en train de retourner vers leur caserne à San Luis lorsqu'ils sont tombés dans une "embuscade".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.