Cet article date de plus d'onze ans.

Accident de train à New York : le conducteur était en état de "somnolence"

Le déraillement, qui a fait quatre morts et onze blessés, ce week-end, est survenu alors que le conducteur de 46 ans avait "perdu le fil".

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les opérations de relèvement d'un train de banlieue accidenté débutent dans le Bronx, à New York, le 2 décembre 2013. (CEM OZDEL / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le conducteur du train de banlieue qui a déraillé, dimanche 1er décembre, à New York, a déclaré aux enquêteurs qu'il avait "relâché son attention" et qu'il se trouvait dans un état second peu avant l'accident. Il semblait être en état de "somnolence" lorsque son train, qui roulait à 132 km/h au lieu des 48 km/h autorisés, a déraillé dans un virage, selon une source policière.

Les analyses médicales auxquelles a dû se soumettre William Rockefeller, 46 ans, ont montré qu'il n'avait ni bu et ni consommé de la drogue lorsque l'accident s'est produit. L'examen des "boîtes noires" du train a montré que les freins du convoi de sept wagons n'ont été actionnés que cinq secondes avant l'accident.

"Hypnose de l'autoroute"

William Rockefeller a dit aux enquêteurs ne plus se souvenir avec précision de ce qui s'était passé. Il a toutefois expliqué sa réaction tardive par le fait qu'il était sorti de son état d'engourdissement suffisamment tôt pour réaliser que le train allait trop vite, mais pas assez pour l'empêcher de sortir des rails.

A la question de savoir s'il s'était assoupi, un enquêteur a répondu : "Cela ressemble plus à une 'hypnose de l'autoroute'. Vous regardez droit devant vous, vous voyez défiler les rails l'un après l'autre et vous perdez le fil."

Le président du syndicat des conducteurs de train a précisé que William Rockefeller était "très traumatisé par la perte de vies humaines et par les blessures causées aux passagers et aux membres du personnel roulant"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.