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Vidéo Le Drian : "La résistance a été plus forte que prévu" en Somalie

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Le Drian : "La résistance a été plus forte que prévu" en Somalie (Francetv info)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le ministre de la Défense a reconnu que la tentative de libération de l'otage français "n'a pas réussi" mais a jugé qu'il fallait "prendre le risque".

Le ministre de la Défense a reconnu samedi 12 janvier sur France 2 que la résistance avait été "plus forte que prévue" en Somalie lors de la tentative de libération de l'otage français, qui "n'a pas réussi", mais a jugé qu'il fallait "prendre le risque".

Jean-Yves Le Drian a expliqué que l'opération était "préparée depuis un certain temps parce que nous avions repéré depuis peu l'endroit exact où se trouvait l'otage". Il a confié que "la résistance a été plus forte que prévu, en particulier les armes lourdes qui ont été utilisées par les terroristes étaient sous-évaluées manifestement". "Mais il y a eu des combats violents, il y a eu 17 terroristes tués. Et tout laisse à penser que Denis Allex a été, après, assassiné par ses geôliers", a poursuivi le ministre sur le plateau du journal télévisé.

"Le devoir était d'intervenir"

A la question de savoir s'il considérait que cette opération était un échec, Jean-Yves Le Drian a répondu : "Nous n'avons pas réussi, mais il fallait prendre le risque parce que Denis Allex est enfermé dans des conditions inhumaines depuis trois ans et demi, que les négociations étaient irréalisables et que nous avions la certitude qu'il se trouvait dans ce lieu".

"Le devoir était d'intervenir et le président de la République n'a pas hésité à le faire, même si tout le monde savait que dans ce genre d'opérations il y a des risques majeurs. Le shebab en Somalie est un groupe très radical, lié à Al-Qaïda et qui n'hésite devant rien", a-t-il argué. Le ministre de la Défense a aussi souligné que "la Somalie et le Mali, c'est le même combat contre le fléau du terrorisme".

Le raid en Somalie est survenu alors que la France a annoncé au même moment avoir apporté un soutien militaire au gouvernement du Mali contre un autre mouvement jihadiste lié à Al-Qaïda, qui occupe le nord de ce pays depuis neuf mois.

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