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Soudan du Sud : les Dinkas, une vie pastorale

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié

A la saison sèche, ces agriculteurs-pasteurs descendent des hautes terres vers le Nil.

Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud connaît des violences entre les deux principales ethnies du pays, les Dinkas et les Nuers. Pendant la saison sèche, les Dinkas déplacent des hautes terres vers les basses terres leurs troupeaux. Une transhumance sous haute surveillance.

La photographe Stefanie Glinski s’est rendue en 2018 au camp de Mingkaman, dans l’Etat de Lacs. 15 photos illustrent ce propos.

12 millions d'habitants vivent au Soudan du Sud, dont plus d’un tiers appartiennent à l’ethnie Dinka. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Les trois-quarts sont chrétiens et adorent le dieu Nhialic. 20% sont animistes et une petite minorité musulmans. Pendant la prière, enfants et adultes jouent de la musique. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Agriculteurs-pasteurs, les Dinkas consacrent une grande partie de leur vie à s’occuper de leur bétail: vaches, moutons et chèvres. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
La grande majorité vit dans les régions de Bahr al-Ghazal (bassin du Nil), du Nil Supérieur et de Jonglei. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Pendant la saison sèche, l’accès à l’eau potable est difficile. Les pasteurs descendent des hautes terres vers le Nil. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Entre les mois de décembre et d’avril, les Dinkas font paître leur bétail dans les zones marécageuses du sud du pays où se trouvent les pâturages. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
La plupart des bovins sont de race abigar, reconnaissables à leurs immenses cornes pointues. Plus d’un demi-million de bêtes sont présentes en Soudan du Sud et en Ethiopie. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Les animaux font partie intégrante de la culture dinka. Ces derniers sont utilisés pour fournir la nourriture et le lait mais sont aussi offert comme cadeaux de mariage. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
A leur majorité, les garçons reçoivent un bœuf. Ils accolent alors à leur nom,  celui du bœuf. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Les jeunes filles participent aussi à la vie du camp. Den a 14 ans. Elle garde le  bétail, fait la cuisine et aide à nettoyer. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
A l’aube, les plus jeunes brûlent des bouses de vache pour réchauffer le camp.   (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Puis les cendres sont utilisées pour protéger les corps des coups de soleil et des moustiques. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Quant à l’urine de bovin, elle permet de nettoyer les cheveux et de les teindre. (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Les hommes sont armés pour surveiller leur troupeau. Une vache peut couter 400 euros. Chaque année, 350.000 bovins sont volés et plus de 2.500 personnes tuées par des voleurs de bétail.   (STEFANIE GLINSKI / AFP)
Mais le danger peut parfois aussi venir du sol. Ici, un bovin est mort après une piqure de scorpion. (STEFANIE GLINSKI / AFP)

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