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Vidéo Cyclone Idai : l'aide humanitaire déploie ses forces pour prêter main-forte aux victimes

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Le cyclone Idai a balayé l'Afrique australe et a laissé derrière lui une crise humanitaire des plus graves. Marco Tamburro, en mission au Mozambique, confirme l'ampleur de la situation.
VIDEO. Au Mozambique, l'aide humanitaire déploie ses forces pour prêter main-forte aux victimes du cyclone Le cyclone Idai a balayé l'Afrique australe et a laissé derrière lui une crise humanitaire des plus graves. Marco Tamburro, en mission au Mozambique, confirme l'ampleur de la situation. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le cyclone Idai a balayé l'Afrique australe et a laissé derrière lui une crise humanitaire des plus graves. Marco Tamburro, en mission au Mozambique, confirme l'ampleur de la situation. 

Les images parlent d'elles-mêmes. Au Mozambique, le cyclone Idai a plongé le pays dans le chaos. On dénombre plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés. Les vents violents ont arraché des toits, soulevé des voitures et ont été à l'origine d'inondations inédites qui submergent actuellement les habitations. On estime que 1,7 million de Mozambicains nécessiteraient de l'aide et parmi eux, 150 000 sont sans-abri. 

Pour répondre à cette crise humanitaire, Marco Tamburro, chef de mission de Handicap International, vient en aide aux populations les plus vulnérables du pays. Frappé par la situation actueIle, il mentionne notamment Beira, la deuxième ville du pays, qui a été dévastée par la catastrophe. En effet, des vents allant jusqu'à 200 km/h ont parcouru la région qui est aujourd'hui soumise à des inondations meurtrières. De plus, les conditions de travail des secours sont difficiles. Marco Tamburro précise qu'ils n'ont "pas beaucoup d'informations sur les zones rurales tout autour de la ville parce qu'elle est coupée en termes de communication routière." 

La réponse humanitaire

Face à ce désastre, certains Mozambicains ont trouvé refuge chez des voisins, au sein des écoles ou autres bâtiments publics. Dans le cadre de la réponse humanitaire, Marco Tamburro souligne que de "petits ou de grands camps" ont été installés pour que les plus nécessiteux puissent bénéficier de l'assistance des agences de l'ONU et des ONG.

Pour le chef de mission, il est impératif d'agir rapidement : "C'est urgent parce que d'ici une ou deux semaines, on pourrait avoir une situation très, très grave en termes d'insécurité alimentaire." Selon l'ONU, il s'agirait de l'"une des pires catastrophes naturelles qui ait frappé l'Afrique australe de mémoire d'homme."

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