Cet article date de plus de dix ans.

Mali : trois groupes armés ont accepté un cessez-le-feu

Des discussions ont eu lieu entre le président de l'Union africaine et trois groupes armés présents dans le nord du Mali.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un hélicoptère de l'armée française escorte une voiture transportant le Premier ministre de Gao à Kidal au Mali, le 17 mai 2014. (FABIEN OFFNER / AFP)

Trois groupes armés présents dans le nord du Mali ont accepté un cessez-le-feu à l'issue de discussions vendredi 23 mai avec le président de l'Union africaine (UA) Mohamed Ould Abdel Aziz à Kidal, ville qu'ils contrôlent, a appris l'AFP. "Par ce cessez-le-feu, les groupes s'engagent à ne plus faire la guerre, à ne plus bouger" de leurs positions, a précisé une source diplomatique, selon laquelle la délégation de Mohamed Ould Abdel Aziz s'apprêtait à quitter la ville.

Dans un communiqué, la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a indiqué que la visite de la délégation à Kidal a fait état de "progrès" dans les discussions avec les groupes armés sur trois points: "l'établissement d'un cessez-le-feu, la remise par les groupes armés des individus qu'ils détiennent, la reprise du dialogue politique".

36 morts dans les combats

Les trois groupes représentés aux discussions étaient le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA, dissidents d'un groupe jihadiste) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA).

De violents combats ont opposé le 17 mai à Kidal (nord-est, 1.500 km de Bamako) les forces maliennes et les groupes armés, composés essentiellement de Touareg mais aussi de combattants arabes. Trente-six personnes sont mortes et une trentaine de fonctionnaires a été pris en otage. De nouveaux affrontements meurtriers ont eu lieu mercredi.  La France a appelé, jeudi 22 mai, à l'arrêt des hostilités entre les rebelles touareg et Bamako et à une reprise urgente des négociations.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.