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Etats-Unis. Les républicains réaffirment leur opposition stricte à l'avortement

A l'approche de la présidentielle, les instances nationales du parti ont adopté un document prônant l'interdiction de l'avortement, même en cas de viol ou d'inceste. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des militants anti-avortement à New York, en mars 2012. Sur la pancarte : "S'il vous plaît, priez pour en finir avec l'avortement." (RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPA / SIPA USA)

PRESIDENTIELLE AMERICAINE - Les républicains restent droit dans leurs bottes : pas question d'accepter l'avortement. Le parti conservateur américain a maintenu, mardi 21 août, une position strictement anti-avortement, dans une feuille de route adoptée par les instances nationales du parti. Et ce même dans les cas de viol ou d'inceste.

Cette réaffirmation de la position ultra-conservatrice sur le sujet intervient alors que le camp républicain est secoué, depuis deux jours, par un scandale lié aux propos d'un de ses élus, le représentant Todd Akin. Celui-ci a déclaré, à la télévision, qu'une femme victime d'un "véritable viol" tombe rarement enceinte.

Un programme pour l'instant très théorique

Le document, adopté par une commission de 110 membres du Comité national républicain, établit les positions officielles du parti en vue de sa convention, qui se tient du 27 au 30 août à Tampa.

Sur l'avortement, elles restent inchangées par rapport à celles adoptées en 2004 et 2008. Mais cette déclaration d'intentions reste très théorique : aux Etats-Unis, l'avortement est un droit établi en 1973 par un arrêt de la Cour suprême connu sous le nom de "Roe contre Wade". Les Etats conservent une certaine lattitude pour en encadrer l'accès, mais ne peuvent l'interdire. Une telle mesure devrait d'abord faire l'objet d'une nouvelle décision de la Cour suprême. 

Le candidat républicain à la présidentielle, Mitt Romney, a d'ailleurs déclaré qu'il était bien opposé à l'avortement, mais pas en cas de viol ou d'inceste. 

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