Cet article date de plus de quatre ans.

"Le colonialisme a été une erreur profonde", déclare Emmanuel Macron en Côte d'Ivoire

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
"Le colonialisme a été une erreur profonde", déclare Emmanuel Macron en Côte d'Ivoire
"Le colonialisme a été une erreur profonde", déclare Emmanuel Macron en Côte d'Ivoire "Le colonialisme a été une erreur profonde", déclare Emmanuel Macron en Côte d'Ivoire (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

En déplacement en Côte d'Ivoire, Emmanuel Macron a fait, samedi 21 décembre, une déclaration remarquée sur le colonialisme, une "erreur profonde" et une "faute de la République", selon lui. Ce n'est pas la première fois que le chef de l'État adopte une telle position. Les précisions du journaliste Jeff Wittenberg, en duplex depuis Bouaké (Côte d'Ivoire).

Depuis la Côte d'Ivoire, où il était en déplacement samedi 21 décembre, Emmanuel Macron a estimé que le colonialisme français avait été "une erreur profonde" et "une faute de la République". Une prise de position loin d'être anodine. "En 2017, Emmanuel Macron avait déjà parlé de 'crime contre l'humanité' à propos du colonialisme. Cette fois, c'est en Côte d'Ivoire, à Abidjan, aux côtés du président Alassane Ouattara, qu'il a parlé d''erreur profonde', de 'faute'. Il ne l'a pas fait à n'importe quel moment, puisque samedi soir, les deux présidents ont acté la disparition ce qui apparaît ici comme un symbole de la Françafrique : le franc CFA, cette monnaie qui a cours dans une quinzaine de pays d'Afrique", indique le journaliste Jeff Wittenberg, en duplex depuis Bouaké (Côte d'Ivoire).

Vers une relation "plus respectueuse" avec l'Afrique ?

"Eh bien, en Afrique de l'Ouest, ce franc CFA va changer de nom pour devenir une nouvelle monnaie en 2020, l'Eco. Le président français entend donc nouer une relation 'plus respectueuse' avec l'Afrique, mais cela va dans les deux sens, car samedi soir, le président a aussi critiqué implicitement les pays où la présence des soldats français de l'opération Barkhane est de plus en plus mal vécue. Sans les citer, il pensait là au Mali et au Burkina Faso. Il attend de ces pays qu'ils rappellent que les soldats français sont en Afrique à la demande des pays africains eux-mêmes", conclut-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.