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LA PHOTO. Angola: l'Unita mobilisée à Luanda à l'approche des élections

L'Unita, qui a dénoncé pendant la campagne électorale la corruption du régime et la faillite économique, totalisait, le 25 août 2017 après le dépouillement de 97% des bureaux de vote, 26,7% des suffrages contre 61,1% des voix pour le MPLA, le parti du président sortant dos Santos. Le premier parti d'opposition a dénoncé des irrégularités sans toutefois annoncer de recours en justice.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les soutiens d'Isaias Samakuva brandissent les drapeaux et même pour certains, le coq, l'emblême historique du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (Unita), principal adversaire du MPLA. La volonté de ce dernier est «d'assécher l'Unita mais le peuple nous protège», estime l'opposant qui, à 71 ans, mobilise encore les foules. Parmi elles, se trouvent les fidèles de l'Unita, l’ancienne rébellion de Jonas Savimbi devenue premier parti d’opposition. Il y a aussi de nombreux déçus du pouvoir, qui ont délaissé le Sud du pays et ses villages affectés par les années de guerre civile (1975-2002), rappelle Le Monde. Exit le président dos Santos, c'est le candidat désigné du MPLA, l'ex-ministre de la Défense Joao Lourenço, 63 ans, qui occupera le fauteuil présidentiel. Mais le président sortant restera à la tête de son parti jusqu'en 2022. (MARCO LONGARI / AFP)

A Luanda, le 21 août 2017. Les soutiens d'Isaias Samakuva brandissent les drapeaux et même pour certains, le coq, l'emblême historique du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (Unita), principal adversaire du MPLA. La volonté de ce dernier est «d'assécher l'Unita mais le peuple nous protège», estime l'opposant qui, à 71 ans, mobilise encore les foules. Parmi elles, se trouvent les fidèles de l'Unita, l’ancienne rébellion de Jonas Savimbi devenue premier parti d’opposition. Il y a aussi de nombreux déçus du pouvoir, qui ont délaissé le Sud du pays et ses villages affectés par les années de guerre civile (1975-2002), rappelle Le Monde. Exit le président dos Santos, c'est le candidat désigné du MPLA, l'ex-ministre de la Défense Joao Lourenço, 63 ans, qui occupera le fauteuil présidentiel. Mais le président sortant restera à la tête de son parti jusqu'en 2022.

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